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La médiation familiale apporte une réponse particulièrement adaptée aux besoins des familles. 

C’est une manière nouvelle d’envisager, dans la crise et la rupture, le maintien, voire le développement de la relation (entre les parents, ceux-ci et leurs enfants, les grands-parents, dans la fratrie, la famille élargie) ainsi que l’organisation pragmatique du quotidien. L’objectif n’est pas en soi de faire disparaître le conflit (même si cela peut, bien sûr, advenir), mais plutôt de « faire avec » et, par-delà colère, souffrance et rancœurs, (re)trouver un dialogue parental ou familial et des solutions coopératives respectueuses des besoins et intérêts de chacun.

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La décision du juge n’est pas toujours celle qui convient le mieux : les membres de la famille en conflit, les parents sont les plus à même de trouver les meilleures solutions pour eux et leurs enfants. La loi les y incite, les accords étant privilégiés tant dans le divorce que pour l’exercice de l’autorité parentale.

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On demande donc aux membres de la famille en conflit, aux parents qui se séparent, d’être de « super parents » capables dans ce conflit de maintenir le lien, un dialogue de qualité.

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Comment faire lorsque l’on ne se parle plus, que la simple présence, la voix de l’autre sont devenues insupportables ? Quel lieu, quel espace pour dire les maux/mots ?

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En médiation, l’autre se rencontre dans un espace tiers. Par de subtils et successifs « pas de côté », l’angle de vision change et permet d’accueillir d’autres manières de voir, de fonctionner, d’agir. Pour favoriser ce « pas de côté », ce changement d’angle de vue, les conditions d’un dialogue pacifique et efficace vont se mettre en place au travers d’un dispositif et d’un processus spécifiques.

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Son domaine d’intervention s’étend à toutes les situations de crise familiale : pour l’essentiel aujourd’hui (80 % des médiations familiales), divorce, séparation ; exercice de l’autorité parentale (difficultés sur les décisions à prendre concernant le nom, la résidence de l’enfant, l’alternance de son temps de vie chez chacun de ses parents, la contribution financière, l’éducation, la religion, la scolarité, la sécurité, la santé de l’enfant…).

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Se développe aussi la médiation concernant des conflits de filiation, ceux touchant les relations parents/ados, jeunes adultes et adultes ; les difficultés de relation de l’enfant avec ses grands-parents, certains tiers ; les conflits dans la fratrie (successions, avenir d’un parent âgé).